Extension carrière : second épisode

Il y a un an l’enquête publique sur l’extension de la carrière se terminait avec une bouffée d’enthousiasme et d’espoir.

Rappelez-vous, on nous disait en janvier et février, qu’il n’y avait rien à faire, que tout était déjà entériné, que cette enquête publique n’était que pure formalité. Quelques centaines de tracts, quelques centaines de signatures de pétitions après, nous nous sommes rendus compte que la mobilisation et la prise de conscience que nous faisions partie d’un groupe, tout cela pouvait allonger l’enquête publique, provoquer une réunion publique où chacun a pu se faire son idée, permettre d’être entendu par le député, le Secrétaire général de la Préfecture…

Au final, l’extension a été rognée de quelques ha, la durée d’exploitation diminuée de 5 ans. Si nous n’avions rien fait, le projet aurait été accepté en l’état et il n’est pas certain que le soin actuel pour éviter la génération de poussières, pour planter des arbres cache misère, pour expliciter la démarche d’exploitation lors de la CLIS aurait été le même, si l’exploitant n’avait pas senti le vent du boulet lors de la réunion publique de mars 2016.

Aujourd’hui, le plateau des Bruyères a subi de nouvelles scarifications et s’est retrouvé avec de nouvelles clôtures. Le calme est revenu et comme il y a un peu plus d’1 an, on pourrait penser que « la messe est dite »

Depuis plusieurs mois, nous travaillons avec l’appui de juristes universitaires qui ont pris l’arrêté préfectoral autorisant l’extension de la carrière comme sujet d’étude. Cette équipe de jeunes juristes de droit public (des étudiants en Master et leur professeur) nous a permis d’identifier les points faibles du texte officiel pour rédiger un recours qui pourra être déposé avant la fin juin 2017.
Ce travail de fonds demandait de la discrétion, nous pouvons maintenant en parler et bientôt le diffuser.

Nous entrons dans un nouvel épisode du « pot de fer contre le pot de sable ».
Pour le suivre et y participer, adhérez et faites adhérer au Torcol ensablé.

Alain